Mots clefs
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Apports internes : Emission de calories dans l'habitat par les habitants ou leurs activités (machines, éclairages...) |
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Cellulose : cet isolant existe sous deux formes selon la source utilisée :
.Produit à base de papier journal recyclé, protégé par des additifs inoffensifs contre les moisissures sous forme de panneaux ou en vrac.
.Produit à base de cellulose ( boue papetière, pâte à papier non utilisée) non traitée chimiquement. Il se présente alors en vrac (des panneaux sont à l’étude) et peut être posé de manière traditionnelle, en soufflage, épandage ou flocage.
Son prix est similaire à celui des isolants traditionnels. |
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Cref : consommation d’énergie de référence. Seuil de consommation, fixé par la RT 2005, au-dessous duquel doivent se situer les bâtiments neufs. |
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DPE (Diagnostic de Performance Energétique) : réalisé par des professionnels, il permet d’identifier les consommations prévisionnelles d’énergie des logements et des bâtiments. Il se traduit par une estimation chiffrée en euros et par l’utilisation d’une double étiquette indiquant la consommation d’énergie d’une part et l’impact de ces consommations sur l’effet de serre d’autre part |
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Efficacité énergétique : rapport entre la quantité d’énergie récupérée et l’énergie consommée. Elle est exprimée par le COP (coefficient de performance) quand il s’agit de production de chaleur, par l’EER (coefficient d’efficacité énergétique) pour les appareils produisant du froid. |
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Effinergie : association ayant pour objectif la promotion de bâtiments confortables et économes en énergie, tant dans le neuf que dans la rénovation à l'image des démarches Minergie en Suisse et Passivhaus en Allemagne (voir maison passive). |
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Énergies renouvelables : sources d’énergie naturelles et inépuisables. Elles sont de natures diverses : l’énergie de la biomasse (bois, déchets organiques) produit de la chaleur et de l’électricité, l’énergie solaire thermique produit de la chaleur, les énergies solaires photovoltaïque, éoliennes ou hydraulique produisent de l’électricité. |
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Haute ou Très Haute performance énergétique : labels attribués aux constructions dont les consommations énergétiques sont sensiblement inférieures aux consommations de référence de la réglementation. Le label « haute performance énergétique » (HPE) correspond à une consommation conventionnelle d'énergie < de 10% par rapport à la RT 2005. Le label «très haute performance énergétique » (THPE) correspond à une consommation conventionnelle d'énergie < de 20% par rapportà la RT 2005. |
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HQE® : abréviation de « haute qualité environnementale ». Démarche visant à réduire les impacts sur l’environnement des bâtiments lors de leur construction, de leur rénovation et de leur usage. |
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Inertie thermique : capacité pour un matériau d’accumuler de l’énergie calorifique et de la restituer en un temps plus ou moins long. |
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Laine de bois : l’isolation en laine de bois élaborée à partir de fibre et de la lignine de bois, disponible également en rouleaux, panneaux et laine en vrac, possède l’une des meilleures performances du marché. Elle s’adapte à tous types de travaux (isolation des murs, toitures, combles, extérieurs…) et a une grande durée de vie. Par contre sa densité est très forte : 150 kg/m3. Il faut donc toujours vérifier si la structure à isoler peut supporter la charge. |
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Maison à énergie positive : maison produisant sur l'année davantage d’énergie qu’ils n’en consomment. |
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Maison basse consommation : maison dont la consommation en énergie primaire est < ou = à 50 kWh /m2 /an. |
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Maison bioclimatique : maison conçue pour s’adapter au climat et à l’environnement. Elle profite des apports solaires et de la ventilation naturelle, conserve la fraîcheur en été et limite ainsi ses besoins énergétiques. |
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Maison passive (Passivhaus): ce concept fait référence à une nouvelle génération de bâtiments « sans chauffage» au sens conventionnel du terme. Pour être conforme à ce standard, la maison doit avoir notamment des besoins en chauffage < 15 kWh/m2/an. L’implantation, la conception et la réalisation soignées de l’enveloppe (parois, fenêtres, toiture, dalle), une isolation très performante, une étanchéité rigoureuse, un échangeur de chaleur de fort rendement ainsi que l’optimisation des matériaux et des techniques permettent de maintenir une température constante sans apports de chaleur autres que le rayonnement solaire et les calories émises par les habitants et les activités qui s’y exercent. Ce standard de construction à très faible consommation énergétique a été developpé par le PassivHaus Institut de Darmstad en Allemagne. |
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Maison « zéro énergie » : bâtiments produisant autant d'énergie qu'ils en consomment. |
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Pare-vapeur : feuille ou membrane réduisant le passage de la vapeur d’eau. |
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Passivhauss : voir maison passive. |
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Pompe à chaleur : système qui puise la chaleur dans le sol, une nappe d’eau ou l’air, l’augmente grâce à un compresseur et l’utilise pour le chauffage du logement. |
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Pont thermique : zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l’enveloppe d’un bâtiment, présente une moindre résistance thermique (jonction de deux parois par exemple). Les ponts thermiques constituent un point froid où l’humidité peut se condenser. |
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Puits canadien ou provençal : dispositif qui consiste à faire passer l'air de renouvellement avant qu'il ne pénètre dans l'habitation par des tuyaux enterrés dans le sol à une profondeur d'au moins 1m50 où la température est pratiquement constante, aux environs de 15 °c. En hiver, le sol à cette profondeur est plus chaud que la température extérieure, l'air froid est alors préchauffé lors de son passage dans ce circuit sous terrain. La mise en température de l'air neuf représentant environ 25 % de la consommation du système principal de chauffage, ce poste peut être réduit de 50 % avec un puits canadien. En été, à l'inverse, le sol est naturellement plus frais que l'air extérieur, celui ci, lors de son passage dans le puit canadien va se refroidir . |
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RT 2005 : réglementation thermique appliquée aux bâtiments neufs pour améliorer leurs performances énergétiques. |
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Ventilation : apport d’air neuf de l’extérieur pour renouveler l’air du logement et extraire l’air vicié. |
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VMC double flux : ce système permet de limiter les pertes de chaleur inhérentes à la ventilation. Il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison et l’utilise pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur. Les deux « courants d’air » passent par un échangeur de calories dans lequel 95% de la chaleur de l’air expulsé est transmise à l’air extérieur pulsé vers l’intérieur. Ce sytème garantit une température de l’air pulsé à l’intérieur quasiment égale à la température ambiante. L’air vicié et l’air neuf sont entraînés par deux ventilateurs, au lieu d’un pour les systèmes simple flux qui ne font qu’extraire. L’économie de chauffage peut être d’environ 15 % par rapport à un simple flux classique et environ 8 % par rapport à un simple flux hygrorégulé. Le couplage de la VMC double flux avec un puit canadien augmente encore l’économie de chauffage réalisée. |
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